samedi 30 août 2014

ALLOFMEJOR.COM IS THE NEW SHIT !


Chers amis et les autres, 

http://allofmejor.com/

L’heure est grave....

http://allofmejor.com/

Le site allofmejor va passer sur le billard enfin on va changer de dimension quoi. On va passer du simple blog aux couleurs bissextiles à la mise en page alambiquée aux photos volée à une page classe comme dirait George Abitbol, l’homme le plus classieux au monde. 

http://allofmejor.com/

Venez avec nous. Toi, plus moi, plus eux, plus tous ceux qui le veulent,
Plus lui, plus elle,et tous ceux qui sont seuls,
Allez venez et entrez dans la danse,
Allez venez, laissez faire l'insouciance.

Venez, rentrez dans la danse ensemble venez vibrer. Venez découvrir les chantiers d’un site en construction. Avant on était Luzenac mais ça c’était bah avant. Maintenant, on est RC Lens mais celui de Tony Vairelles hein ! #MeganFox  






mardi 12 août 2014

Les Galactiques 4.0

Une analyse "précrastinatrice" du jeu du Real Madrid à l'aube de la saison 2014-2015 !

(Dites ce que vous voulez : "l'argent ne fait pas le bonheur" etc....mais quel bonheur d'enfer de voir ce REAL jouer )! 

C'est la Supercoupe UEFA. Les madrilènes, vainqueurs de la Ligue des Champions, affrontaient la formation de Kevin Gameiro détentrice de la Ligue Europa, à Cardiff. Victoire à la clé des hommes de Carlo Ancelotti  (2-0) grâce à un doublé de Cristiano Ronaldo, bien servi par respectivement Bale et Benzema.


Techniquement, c'est vraiment vraiment injuste cette équipe. Ils ont le PIB technique du championnat allemand rien qu'en défense. Du milieu à l'attaque, c'est une technique naturellement ostentatoire voire pornographique. Vous avez dit BBC hein ? Ils jouent à la limite du déséquilibre, c'est bien là leur point faible. Le travail défensif de Bale change tout. L'altruisme de Benzema (Aparté : Karim t'es le meilleur.. Placement, vision de jeu et qualité de passe. T'es pas dans l'ombre, t'éblouis mec !). Etre attaquant dans une équipe où même les milieux de terrain sont plus adroit devant les buts que le numéro 9 du Brésil, c'est de la charité. Le placement défensif de Toni Kroos. Toutes les passes offensives ont été faites dans la course. à un pas du pied d'appui ! Les contrôles des madrilènes font la différences. Vu que la technique est présente dans tous les rangs, la circulation du ballon à un seul cerveau, un seul circuit. Ils ont tous confiance au joueur auquel ils font la passe; du coup le ballon est toujours dans le bon tempo; il accélère car la passe est ambitieuse, risquée mais bien dosée. Cette formation possède un jeu multi-dimensionnel. Il peut être court, long, attaque placée, contre rapide, il est versatile. 

Seul souci jouer comme ça égal jouer au bord du déséquilibre. A la fois techniquement et psychologique. Une passe ratée dans une zone dangereuse et une occase pour l'équipe adverse. De plus, les égos peuvent cogiter. Karim voudra marquer.. James voudra tirer les coups francs..Excès de zèle à outrance. Si même Carjaval se met à faire des petits ponts, en effet ça deviendra difficile ! On attendra le classico ou le derby madrilène pour voir ce que ça donne vraiment...  

dimanche 20 juillet 2014

FLIGHT 282, premier EP d'Atanaz

Le leitmotiv à la mode est de dire que la musique se consomme au détriment de se savourer. La musique se rapproche donc de la saveur d’un bon KFC plutôt qu’un restaurant étoilé jusqu’aux couverts. La musique se dévergonde, son écoute aussi. Il est question d’évolution, diront certains. Une démocratisation totale de cet art qui permet à nous – mélomanes ou  néophytes – d’avoir un éventail infini de choix, chaque matin, en écoutant de la musique dans les transports, lieux publics ou privés. Une régression pour cet art, nous diront d’autres. En effet, pour eux, écouter un album en 30 minutes puis passer à autre chose n’est qu’autre qu’un sacrilège...

« Partager en deux comme ta montre à 12h30 » Atanaz - A l’ombre de mon commencement 

A l’heure de la 4G, les minutes passent avec une telle vitesse qu’être en retard de quelques secondes sur la sortie du nouveau Booba deviendra bientôt « chuck* (ringard)». Lors de mes premières années de fac (2006), je débattais tous les jours avec un ami sur le meilleur son du Carter II de Lil’ Wayne. Fireman, Receipt, Feel me, on ne s'est jamais mis d'accord. Effectivement, un an après sa sortie, on écoutait encore et encore cet album qu’on estimait sous-évaluer à l’époque. Une hérésie, de nos jours !

Offrir plus que de la musique

La recette est, certes importée des Etats-Unis mais son efficacité est universelle. Une mixtape pour un artiste en devenir est la première pierre (précieuse) de son héritage musical. Là encore, les données ont changé. Le téléchargement gratuit vulgarise le « art » d’artiste. Comme si le seul fait de télécharger légalement et gratuitement de la musique, excluait le fait d’être un vrai artiste. De nos jours, la préparation d’une mixtape donne lieu à une réelle recherche, une réelle introspection pour donner une idée de soi à son public. La mixtape ou EP ou encore projet est sérieusement concoctée avec un visuel d’une qualité avérée. Un pré-projet, un délire, un « amuse-oreille» est même proposé pour lancer la sortie de l’EP. Je décris en ces quelques mots la stratégie de Dolerean Music, le label d’Atanaz, jeune rappeur aux origines afro-caribéennes qui bombarde mon casque depuis bientôt trois semaines. "Hmmmmmmmm, t'emballe pas" nous disait Ata dans le premier freestyle de Carte d'Embarquement. Bah si, il y a de quoi s'emballer la mif'. 

Après quatre vidéos freestyles (HD) en guise de carte d’embarquement, ATA nous offre un vol aller-simple sans issues de secours dans son univers. Les passagers à bord du vol Flight 282 embarquent dans un pêle-mêle d’émotions, de cœur, de couleurs, de beaux jeux de mots. Le pilote de Flight est muni d’une plume acérée, un discours optimiste sur des instrus joyeusement mélancoliques. « Un bob posé sur la tête, fuck les strass et les paillettes, je suis là pour kiffer, kicker, qu’ils aient quitté ma planète », une voix entrainante, des punchlines intelligentes et un flow léché avec tantôt un léger accent des Dom Tom lorsqu’il pousse la chansonnette.

En période de canicule, la track éponyme de l’album vous donnera envie de « troquer le métro parisien pour les plages de Miami ». Littéralement. On est bercé pour la nonchalance que nous transmet le son. Au pire, un transat, ton casque et tu poses à Paris plage pour apprécier la vibe. Posey. La métaphore météorologique se filera lorsqu’il s’agira d’ « Amour et Haine ». Lorsqu’Atanaz chante « Fini le mauvais vent » on pense à appeler des potes avec qui le courant ne passait plus.

« Les déceptions confirment les règles » Atanaz – L’espoir                

J’ai un faible pour le flow à la « Good Life, à la cool, à la Carpe Diem ». C’est le son que je préfère de la tape. Il est joyeux, entrainant, tout simplement hip hop avec des lyrics censés. Jouissif  dans une époque où Jul – rappeur marseillais aussi maladroit au micro que Brandao face à des accusations de viol – est disque d’or en deux mois. « Nos idées noires sont brillantes mais la joie parait vacillante …» un son d’avant-party, un « enjaillement» musical en solo comme accompagné. L’EP d’Atanaz est une belle surprise et confirme un peu la tendance imposée avec Carte d’Embarquement. Dans l’air du temps, il touche un peu à tout, et touchera certainement beaucoup de monde. Les demoiselles auront surement un faible pour « Amour et Haine » qui est complètement un son à câlins. « Zim Zimma who got the keys to my bimma » paraphrasant Beenie Man dans le dernier titre de son projet. Atanaz conclut sa copie sur une ouverture très réussie. Le morceau contient des guest talentueux qui sont Lory Ferrand, Rik, Def J, Darshana Congrève et Digital Fracture pour la touche dubstep. Un bouquet final qui nous laisse très confiant pour l’avenir.    

Quand la musique est bonne….il faut prendre mal grave son temps en patience...

mercredi 9 juillet 2014

CdM1/2: Génocide Footballistique ou Destruction Créatrice

60 000 Neymars ont assisté à la pire soirée de leur vie sous nos yeux. Le football brésilien est mort ce soir en 30 minutes et ne pourra que renaitre de plus belle…

Tout le monde le disait depuis le début du mondial, ce Brésil là, n’est pas du tout brésilien. Un petit de mon quartier, Baldé - on le surnomme "Balthazar"- me disait ce matin : « Le Brésil pue sa m***. Même moi j’ai ma place dans cette équipe. » Bon, à 12 ans je ne pense pas que ça soit légal (si ?) de l’imaginer dans le XI brésilien. Ou peut-être que si !

L’équipe de Felipe Scolari est une équipe de bons joueurs. De la défense à l’attaque,  il y a des bons joueurs de football c’est tout. Sauf:, Neymar et Thiago Silva qui eux, rentrent dana la catégorie supérieure. Sinon, la génération actuelle n’a pas produit son quota habituel de cracks. Un exemple rapide : Ronaldinho avait à ses côtés Rivaldo, Ronaldo, Roberto Carlos, Kaka... La génération de Neymar ne peut pas se targuer d’avoir autant de talents en son sein. Techniquement la Seleçao est en déficit. De sorte que sa défense et Neymar sont les seuls à pouvoir réaliser une passe précise. Le problème est connu de tous. Il n y’a aucune prise de risque sans Neymar. Par prise de risque, j'entends jouer de l'avant. Réaliser une passe dans les pieds d'un joueur dos au but et avoir confiance en lui c'est-à-dire savoir qu'il pourra s'extirper du marquage et te faire la passe qu'il faut, trouver une brèche en une touche ou juste temporiser pour mieux relancer. Aucune magie. Aucune passe entre les lignes, aucune passe dangereuse. Aucune vision de jeu. Pas de Neymar, Pas de fête comme dirait l'autre. Malgré tout, le Brésil avançait de cette coupe du monde grâce à un arbitrage favorable, à la crête de Neymar et à une défense sérieuse. Sauf que voilà, après une qualification douloureuse face à la Colombie (2-1) de James Rodriguez, le Brésil était nu. Privé de Neymar (blessé) et de Thiago Silva (suspendu), c’est un peu comme la première scène de « Under The Skin » avec Scarlett Johanson, le Brésil était à découvert… Fragile. Face à sa réalité, dépourvu de leader, un homme dodelinant sans tête. Les raisons de ce naufrage sont incommensurables. 

On ne peut pas expliquer le score, le match, la présence de Bernard. On ne peut juste pas. C’est indécent. C’est trop. C’est impensable. On les savait nuls mais pas aussi nuls. L’émotion, la grogne de la rue, la blessure de Neymar, l’absence de Thiago Silva, Bernard… Les prétextes se mélangent aux causes de sorte qu’on ne sait plus où se trouve la vérité… Peut-être sur le terrain. Et là, l’Allemagne est intraitable. Elle a fait une prestation entière, stricte, intransigeante, totale. C’est une page de l’histoire qui se tourne. Le Brésil s’est pris 7 buts à domicile face à la Manschaft. Il faut maintenant reconstruire à partir de la 90e minute, il n’y a que ça à garder. Des larmes en guise de pardon, une tristesse visible sur tous les visages du stade. Le football ne peut pas endiguer une crise sociale, il voulait simplement donner du playzer... Mais Playzer...

Samedi, le match pour la 3e place aurait une allure de funérailles. En effet, le Brésil de David Luiz viendra enterrer son football contre nature pratiqué durant ce mondial. Le pays du football,  du « Cristo Redentor » ne ressuscitera  pas le troisième jour mais bientôt…

mercredi 2 juillet 2014

CdM: Le Mondial 2014 de la Côte d’Ivoire, le bilan 1/3

Si le football est une religion, la superstition serait son de ballon rond.  Par superstition, il faut comprendre une croyance injustifiée à des présages tirés d’évènements matériels fortuits. Talismans, habitudes, fétiches, amulettes…tous les prétextes sont acceptables lorsqu’il s’agit du rectangle vert. Bien que naturellement allergique aux gris-gris, j’arborais mon maillot de la Côte d’Ivoire à chaque match depuis notre première victoire un 15 juin 2014 face au Japon (2-1). J’ai crié, sauté, dansé et tombé en voulant improviser la célébration de Didier et Gervinho lors du succès contre les Samouraïs. J’étais persuadé par la suite que ce fut grâce à mon maillot que nous avions remporté ce match. Et si c’était cela la magie du football ? Croire que notre petite personne perchée à 10 000 km de la Coupe du Monde puisse influer sur le résultat d’un match ? Hélas, j’ai porté ce maillot les deux matchs suivant en vain…

Pour la troisième participation en phase finale de Coupe du monde, les Eléphants étaient dans un groupe « ouvert » avec la Colombie, la Grèce et le Japon. Pour rappel, en 2006 Didier Drogba avait 28 ans contre l’Argentine de Riquelme et les Pays Bas de Van Bommel. En 2010, il en avait 4 de plus face au Brésil de Luis Fabiano et au Portugal de Cristiano Ronaldo. En 2014, le groupe était ouvert… mais ouvert comment ?  

La « génération dorée » celle des académiciens de Guillou et du franco-ivoirien Didier Drogba n’a jamais rien gagné. Elle est « maudite » depuis la CAN 2006. La superstition se nourrit d’échecs et de victoires. Lorsqu’il y a plus d’échecs que de victoire, on parle de malédiction. « Une génération maudite en sélection »; les compères de Didier Drogba n’ont jamais pu gagner lorsqu’ils étaient attendus. Les raisons de ce malheur continu paraissent aussi incohérentes que le nombre de sélectionneurs de la « Séléphanto ». 

« Défendre les intérêts moraux et matériels du foot ivoirien »

Dans un monde où le football est un vecteur de la politique, il est de facto soumis aux aléas de celle-ci. Jusqu’à présent, il m’est difficile de comprendre comment fonctionne l’élection  du président de la Fédération Ivoirienne de Football. Pourtant, j’ai passé du temps sur le dudit site. Ce que j’ai compris en filigrane et d’après les dires des rues d’Abidjan, est que tous les présidents de la FIF ont un lien plus ou moins étroit avec le régime au pouvoir. N’oublions pas la puissance du football, surtout dans les pays divisés où une bonne performance de l’équipe nationale permettrait d’entrevoir une éventuelle union nationale. « C'est la victoire qui peut amener  la paix » des paroles qui trouvent écho dans la bouche de tous les joueurs ivoiriens. 

Depuis 2006, Didier Drogba et les siens jouent plus qu’un match de football sur le terrain. La Côte d’Ivoire est composée de plus d’une soixantaine d’ethnies. La guerre civile de 2002 a divisé le pays en deux. Le Nord majoritairement musulmans et le sud chrétien. Cette équipe est imperméable à une telle dichotomie en théorie. Elle est composée de différentes ethnies et religions, des joueurs du sud et du nord, elle est le dernier rempart contre les pourfendeurs de la devise ivoirienne. Elle est l’épitomé d’une utopique réconciliation nationale qui tarde à venir. L’image de cette équipe est symbolique. En dépit des réels problèmes d’égos, de personnes qui phagocytent tout vestiaire, le but de cette équipe dépasse le chemin des filets. 

Depuis Zambakro en 2002, les déceptions ivoiriennes ont fait de leurs supporters des Mazos. Des masochistes prêts à soutenir leur équipe en oubliant systématiquement les déboires passés. La Fédération Ivoirienne de Football a trouvé le bon filon. Donner un nom à chaque revers, plus précisément celui d’un sélectionneur. Une manière de rendre hommage à la destruction créatrice  chère à Joseph Schumpeter. La Fédération Ivoirienne de Football - dont le bilan du Mondial 2014 est aussi attendu que l’album « Detox » du Docteur D.R.E – a mollement jeté la faute sur l’arbitrage pour expliquer son élimination prématurée de ce groupe « ouvert ». Son président Sidy Diallo, « grand artisan de la victoire de la CAN 1992 » selon sa biographie, nous a promis un rapport d’activités et une prise de responsabilité à tous les niveaux. Restons sobres, le dernier rapport d’activités d’après le site de la FIF date du 18 février 2007
La prise de responsabilité s’est souvent manifestée par la décapitation en bonne et due forme du sélectionneur national. Le seul poste où il est impossible de faire carrière en Afrique et cela malgré la corruption. 

En définitive, le fiasco de 2014 est imputable à la Fédération Ivoirienne de Football, elle n’a absolument  pas « défendu les intérêts moraux et matériels du football ivoirien » pendant cette compétition, ce qui est pourtant son rôle. Elle est coupable aussi de donner une image opaque de sa fonction. L’opinion moyenne est de penser que la FIF est « une mafia filiale » de « la mafia mère » (FIFA) qui a comme rôle de se remplir au maximum les poches au détriment "des intérêts moraux et matériels du foot ivoirien". Réformez ! Qu’il soit question d’avoir plus de clarté dans cette intuition, ne serait-ce qu’en ce qui concerne les élections et nominations des membres constitutifs de la fédération. Expliquez-nous à la fois vos choix de sélectionneur et leur salaire. Je dois avouer que la Côte d’Ivoire fut exemptée de la mascarade qu’ont connue nos voisins africains au sujet de primes. Une ridicule consolation dans ce bilan morose qui rappelle que les échecs restent tout d’abord pyramidaux. 

« Cabri mort n’a pas peur de couteau » Serge Kassy 

Comment assurer une cohésion dans une sélection en changeant d’entraineur ? La valse biennale des sélectionneurs des Eléphants n’est peut-être qu’une simple question de superstition. « Mais le problème n’est pas qu’il démissionne. Le problème, c’est que nous sommes encore là, nous. Les entraîneurs viennent, puis s’en vont. Nous, nous subissons les déceptions chaque année » réagissait Gervinho à l’annonce de la démission de Sabri Lamouchi. 

Le choix de nommer Lamouchi à la tête des Orange a surpris tout le pays et sa diaspora. Inexpérimenté Sabri Lamouchi n’a jamais pu compter sur le soutien à la fois des supporters et des médias qui tançaient à répétition sa virginité internationale. Lamouchi a fait des choix durant ses deux ans. Il a écarté Emmanuel Eboué au profit de Serge Aurier. Il a intronisé Bony Wilfried en tant que successeur de Didier Drogba. Il a viré Seydou Doumbia et Lacina Traoré pour Mattis Boly et Gionvani Sio. Il n’a pas appelé Romaric et a préféré misé sur la jeunesse de Diomandé. Seuls choix payants furent Aurier et Bony. A cela, certains répondent qu’il s’agit d’évidence. Aurier étant le meilleur latéral de la ligue 1 et Bony le meilleur buteur de Swansea se seront imposés quel que soit le sélectionneur. Certes, il faut tout de même reconnaître cette prise de risque. Sur le plan tactique, il n’a pas révolutionné le jeu ivoirien. En prenons, le Mondial 2014 comme témoin, on arrive à ces conclusions-ci. Fébriles en défense, les Eléphants nourrissent toujours ce bel oxymore. Malgré la présence de Serge Aurier, le secteur défense reste sous Lamouchi le talon d’Achile de la bande à Barry. Le style de jeu des Eléphants a l’air d’osciller selon l’humeur des joueurs. La qualité technique de certains est intrinsèquement indéniable mais la circulation du ballon notamment de la défense vers l’attaque est périlleuse. Tioté et Dié n’ont pas eu le dépassement de fonction qu’exige leur position et ont à tour de rôle offert des buts aux équipes adverses. Le choix de titulariser Bony Wilfried était frileux. A défaut de lui accorder une réelle confiance, Lamouchi laissait penser qu’il le faisait jouer par défaut. Comme si, Bono jouait parce que Didier Drogba n’avait que 30 minutes dans les jambes. Quid de sa non-titularisation contre la Grèce ? Le positionnement de Yaya Touré sur le terrain fait encore débat dans les écoles de football. A quel poste jouait Yaya Touré pendant le mondial aurait été une question valant un million « à qui veut gagner des millions » ? Il ne s’agissait plus d’une carte blanche accordée au meilleur milieu de terrain au monde mais d’une immunité présidentielle. 

Lamouchi n’a pas donné l’impression d’être un réel leader. Son manque d’expérience s’est ressenti lors du match couperet perdu face à la Grèce. Les entrées de jeunes pousses tels que Diomandé et Giovani Sio dans les dernières minutes d’une qualification historique, était le coup de fouet de trop pour un masochiste orangé.  Pourquoi ne pas laisser « Dahizoko » sur les dernières minutes de jeu  surtout que l’on connait sa qualité dans les duels aériens, la seule arme des Grecs ? Kalou ne courait plus depuis le début du match, pourquoi faire sortir Gervinho, alors que ce dernier était celui qui en voulait le plus ? 

Quelques minutes après, la sortie par la petite porte de la Côte d’Ivoire, Sabri Lamouchi chantait Serge Kassy dans les coulisses du Fortaleza. « Cabri mort n’a pas peur de couteau ». (Fiction) 

mardi 1 juillet 2014

CdM 1/8e de finale : Ode à l'Algérie !

Le Respect du peuple 

Un merveilleux moment volé aux grands de ce monde 
Un vert galant pour un soir de Gala 
Gazon assorti pour séduire tout ce beau monde 
Onze braves garçons épaulés par Allah.

Dégoulinant d’envie, cette flamme invisible qui transcende
Débordant d’humilité,  de fierté et d’honneur 
Quelle véritable famille avec une âme visible, qui rassemble, 
Impétueusement palpable ; à cœur ouvert… 

Ils jouent… Ils courent…Ils se battent, même sur un pied
Convertissant les sceptiques en « footix », haut le pied
Contagieuse cette folie du vert, enivrante passion,
En livrant de telles prestations ! 

Celui qui voulait dormir tôt est le premier à crier : « Respect »
L’exploit y est ! Entre ces deux larmes timides de Vahid, 
Entre ce but à la fin et ces parades du portier des Fennecs 
Entre la fougue des supporters et les yeux humides. 

L’Histoire, Facebook et Twitter comme témoins
Le Football africain salue son plus bel émissaire 
L’Allemagne a gagné la bataille avec devoir, sans bouquet 
Finalement, l’Algérie a vaincu sur le terrain de l’Emotion…


vendredi 20 juin 2014

CdM2014: Les notes de France - Suisse : 5-2

On va faire que les notes les amis parce que les scénarios de film de pornographique helvétique produit à Bahia, ce n’est pas ma tasse de thé...

Lloris 5.5 : HUGO CABRET. Benzema a beau lui rendre la tâche difficile en faisant une « Samir » mais tu la dégage celle-là. La frappe n’est pas aussi dure à capter donc pour moi il est un peu fautif.

Varane 6.5 : THE BEAUTY Joli physiquement. Il est joli à voir. Il est gentil, toujours bien placé et intelligent dans sa relance. Intéressant dans les airs. Il embellit le poste de défenseur....

Sakho  6.5 : THE BEAST. Le beau est bizarre disait Kant. Sakho serait d'accord avec cette phrase. Il fait tout ce qu'il faut pour défendre son camp. Agressif, enragé voire possédé quand il manquait de gaz il était malgré tout toujours sur le ballon. Très bon match. Il a son clean sheet en poche car il est sorti avant la déconcentration collective.

Debuchy 7 : ROCK’n’ROLL.  Il adore frapper. Il est au taquet. Très dur sur l’homme. Il est toujours à un tacle du carton jaune. C’est même aberrant qu’il ne l’ait pas décroché son jaune. Très bon offensivement et bon défensivement.

Evra 8.5 : PAT LE GRAND FRERE.  Il a été impérial. PERSONNE ne l’a dribblé. Il a été excellent offensivement, fin dans les petits espaces et toujours disponible sur son coté. Il joue sans pression.

Cabaye 7 : Monsieur Y. Excellent. Maitre au milieu. Il a donné le tempo, organisé et insufflé la bonne dynamique à ses pairs. Bémol, le reprise du plat du pied suite au péno raté de Karim. Tu dois la mettre celle là Yohan. Muscle ton jeu...

Sissoko 8.5 : The ROCK. Il a été MONSTRUEUX. Il a été PARTOUT, attaque et défense. Techniquement, physiquement au top. Il marque son but que voulez-vous de plus ? Il joue comme lorsqu’il portait le numéro 22 à Toulouse.

Matuidi 9 : I’m a boss de Meek Mill.  Il n’est pas de ce monde. Il est à quelques passes décisives près d’être le meilleur milieu de terrain au monde. Je ne pèse pas mes mots. Il annihile les offensives adversaires rien que par son placement. Il crée une contre-attaque rien que par son jeu sans ballon. Il dribble trois joueurs dans le cœur du jeu et fait une excellente passe. Que dire de plus ! Ah oui il est hyper beau. Je le trouve juste BEAU. Le mec est beau. Blaise a franchi un palier. Il est dans le TOP 3 des patrons à ce poste. POINT !

Valbuena  8 : Comme d’habitude de Claude François. Il est comme à son habitude. Excellent. Généreux. Habile. Passe décisive et but. C’est la base. Son nom est une litote…allez savoir !

Benzema 7.5: Roule sur ses bolosses. Attaquant de classe mondiale. Il a raté un pénalty donc je ne lui mettrai pas une note excellente. A son niveau, il faut les mettre. Seul bémol du match. Sinon un but magnifique et une délicieuse passe décisive.

Giroud 8 : Fixation au maximum. Un point de fixation de luxe. Facile à trouver, mobile et égoïste comme il en faut. Une coupe de cheveux qui n’a pas bougé d’un poil après son coup de casque à la 18e.

Remplaçants : 

Koscielny : Pas top. Fautif sur le deuxieme but.
Pogba : Passe décisive pour le 4e but de Karim Benzema.
Griezman : Pas noté